Compte-rendu du CSE constitutif 14 avril et du CSE ordinaire du 27 avril 2022

La CGT à la recherche du consensus…

Impossible, me direz-vous !

Vous avez raison, pour autant …est-ce une raison pour ne pas essayer ?

Les élus de la CGT ont fait le choix de rassembler et de construire la nouvelle majorité en ralliant à eux, les élus FO et CFDT.

Loin de perdre son âme, la CGT estime que c’est l’opportunité de confronter des points de vue, de tenir compte des différences et de s’appuyer sur les points d’accord pour aborder en force, les dossiers qui seront soumis lors des prochaines instances.

Dans cette période où l’audiovisuel public est secoué de toutes parts, elle considère que c’est dans l’unité syndicale que réside la capacité à faire front.

Voici donc les élus CGT, FO et CFDT qui se sont engagés à vous représenter et à faire entendre votre voix, au cours de la prochaine mandature.

Voici les élus du bureau du CSE :

Secrétaire :                   

                  • Sophie PIGNAL (CGT)

Secrétaires adjoints :   

                  • François BADAIRE (CGT)
                  • Christophe BENS (FO)
                  • Caroline LABASQUE (CFDT)

Trésorier :

                  • Olivier LE CLANCHE (FO)

Trésorière adjointe :

                  • Claude HENIN (CGT)

Voici les présidents des commissions du CSE :

Commission des marchés :

                  • Christophe BENS (FO)

Commission Formation Professionnelle et Emploi :

                  • Sophie PIGNAL (CGT)

Commission égalité professionnelle et lutte contre les discriminations :

                  • Aurélie SCHILLER (CGT)

Commission Activités Sociales et Culturelles :

                  • Caroline LABASQUE (CFDT)

Commission Handicap :

                  • Frank LATIL HOLS (CGT)

Pour la commission Santé Sécurité et Conditions de travail, chaque syndicat se trouve représenté :

                  • Sophie GUILLAUMIN (SNJ)
                  • Yohann RELAT (CFDT)
                  • Alexis du RETAIL (CGT)
                  • Olivier LE CLANCHE (FO)
                  • Freddy BERTIN (UNSA)
                  • Franck BRESSAN (CGC)

Rapporteur : Olivier LE CLANCHE

 Voici les élus qui siègeront au CSE Central :

ELUS TITULAIRES

                  • Benoît SALVI (FO)
                  • Michela LAW (CGT)
                  • Sophie PIGNAL (CGT)
                  • Thierry Emmanuel URTADO (CGT)
                  • Aurélie SCHILLER (CGT)
                  • Christophe BENS (FO)
                  • Arlette LOUBEAU (FO)

ELUS SUPPLEANTS

                  • Alina REBOREDO (FO)
                  • Alexis du RETAIL (CGT)
                  • François BADAIRE (CGT)
                  • Malika AÏT OUAKLI (CGT)
                  • Claude HENIN (CGT)
                  • Olivier LECLANCHE (FO)
                  • Océan GRENIER (FO)

Voici les élus qui siègeront au CASCI ORTF, ex CI ORTF.

                  • Claudine GILBERT (CGT)
                  • Laurent DEBRUYNE (CGT)
                  • Aurélie SCHILLER (CGT)
                  • Michela LAW (CGT)
                  • Thierry-Emmanuel URTADO (CGT)
                  • Olivier LECLANCHE (FO)
                  • Océan GRENIER (FO)
                  • Sébastien PIERRON DE LA MONTUEL (FO 

Quant aux salariés qui seront à vos côté au quotidien, il s’agit des représentants de proximité, voici vos interlocuteurs CGT, par secteur d’activité :

GESTION D’ENTREPRISE, IMMOBILIER ET MOYENS GENERAUX

                  • Céline LABAT (titulaire) et Karine BRAHIM (suppléante)

INFORMATION

                  • Georges Pinol (titulaire) et Nathalie Briand (suppléante)

PRODUCTION, FABRICATION, TECHNOLOGIES

                  • Arnaud Hudelot (titulaire) et Muriel Darnet (suppléante)

PROGRAMMES, COMMUNICATION, MARKETING ET ÉTUDES

                  • Xavier Serra (titulaire) et Pascal Voisin (suppléant)

SITE DE VAISE

                  • Véronique Dalmaz (titulaire) et Emmanuel Font (suppléant)

1er CSE ordinaire

 

A peine élus, vos représentants siégeaient en CSE le 27 avril dernier avec au programme, pour 1er point, le compte-rendu de gestion de fin de mandat, un compte- rendu qui a mis en évidence les efforts fournis par l’ensemble des salariés du CSE pour s’adapter aux exigences liées la crise sanitaire : mise à la disposition de plateaux repas, organisation du travail de crise des salariés du CSE sur la base du volontariat, mise en place du télétravail et surtout, malgré la baisse des activités proposées et de la fréquentation du restaurant inter-entreprise, le maintien de l’emploi et des salaires.

Le CSE du Siège gère 7 000 ouvrants-droits.

Ce chiffre pourrait être plus élevé mais les auto-entrepreneurs qui collaborent avec France Télévisions ne bénéficient pas du CSE.

C’est un point qui interpelle les élus CGT qui souhaitent les mêmes droits pour l’ensemble des salariés et collaborateurs de FTV et non pas une inégalité de traitement en fonction du statut.

Si l’offre du CSE a fait l’objet de nombreuses annulations et de nombreux reports, la reprise des activités a été progressive depuis septembre 2021, pour revenir à la normale dès le 14 mars 2022.

Parmi les événements de cette fin de mandature, on peut citer l’Arbre de Noël au Musée des Arts Forains, les Séjours vacances hiver, les Séjours internationaux et un Séjour ski à Hauteluce.

Les élus, anciens et nouveaux, ont clairement regretté, qu’à l’occasion de ce dernier séjour dans un centre du CI-ORTF, le trésorier en fin de mandat, ait pris l’initiative, sans en référer au bureau, de faire prendre en charge par le CSE l’open bar sur la semaine ainsi que des activités annexes. Ils ont été mis devant le fait accompli.

Une situation justifiée par le trésorier comme étant l’opportunité de fêter la fin des restrictions liées à la crise sanitaire.

Pour autant les règles sont les règles et cette position interroge les nouveaux élus sur la suite à donner à cette affaire.

Reste le problème de la subvention annuelle accordée au CSE, 2,2% de la masse salariale. Comme celle-ci fond avec la multiplication des suppressions de postes liés aux départs de salariés de l’entreprise, la question d’un abondement pour compenser le différentiel par la direction, se pose donc.

  • Inaptitudes : la gestion des fins de carrière en question !

Les élus ont ensuite eu à se prononcer sur des inaptitudes entrainant le départ de salariés, des dossiers très complexes sur lesquels il est difficile de se faire une opinion claire mais qui alertent sur la difficulté de l’entreprise à gérer les fins de carrière.

Comment se fait-il que des salariés soient ainsi, du fait de leur état de santé, contraints de quitter l’entreprise pour inaptitude ? L’avantage financier de la procédure, ne peut à lui seul expliquer la démarche.

Aujourd’hui le recul de l’âge de départ à la retraite est en débat, il est donc essentiel que la direction trouve des solutions pour permettre à tout un chacun de finir sa carrière professionnelle en bonne santé et pour éviter ce genre de licenciement.

  • Réorganisation des espaces : Un déménagement au pas de course…

Autre dossier à l’étude à l’occasion de ce CSE, une information/consultation avec rendu d’avis sur le projet de déménagement de près de 1 000 personnes, projet étalé sur une année.

Sont concernées :

  • La Direction Générale
  • Le Secrétariat Général
  • La Direction des Ressources Humaines
  • La Direction de la Finance
  • La Fabrique
  • La Direction Antenne et Programme (Dir du Numérique)

Un projet initié en 2017, puis reporté suite au gel des travaux à FTV par la Préfecture de Police de Paris et à nouveau d’actualité.

Si côté direction, il y a eu des reports pour la présentation de ce projet aux élus, reports justifiés par la complexité de l’opération, côté élus, une fois la direction prête, le projet a été présenté une 1ère fois en toute fin de mandat puis étudié à la va-vite en Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT), une commission reconstituée en fin de mandat précédent, pour être présenté à nouveau lors du 1er CSE de la nouvelle mandature.

Pour les nouveaux élus du CSE, comment se prononcer et argumenter dans de telles conditions ?

Même en étudiant avec attention les documents fournis, les interrogations restent nombreuses. Elles concernent le coût du déménagement, l’échéancier précis, les espaces collaboratifs que l’on peut qualifier d’open-space réduits, proposés au détriment des bureaux individuels…

Autres questions restées en suspens :

Quelle stratégie la direction a-t-elle mise en place en termes d’aménagements des bureaux suite à la COVID ?

Quelle réflexion a-t-elle menée sur ce que doit être l’entreprise de demain ? Comment le mode d’organisation proposé, sert-il l’activité de l’entreprise ? Derrière ce déménagement n’y a-t-il pas une autre réorganisation qui se profile ?

Face à ces questionnements les élus ont voté une résolution qui prône la mise en place d’une commission de suivi dédiée pour que tout au long de ce process de déménagement, des points réguliers leur soient faits et qu’ils puissent alerter sur les risques psycho-sociaux qu’une telle réorganisation peut entrainer.

  • Service IP support : les réorganisations se succèdent… jusqu’à quand ?

Les élus ont ensuite été consultés sur le projet de réorganisation du service IP support de la Direction de l’ingénierie Process.

Une réorganisation avec une spécialisation des équipes autour de 3 pôles :

  • La fabrication/Actu
  • Les acquisitions/échanges/diffusion
  • Le SI rédactionnel

Une réorganisation à iso effectif c’est à dire 33 postes !

Et c’est tout là le problème, suffit-il pour rendre plus efficace un service, de le réorganiser ?

Ne faudrait-il pas lui attribuer les effectifs, dont il a besoin pour remplir pleinement ses missions, autrement dit recruter ?

Une réorganisation assortie d’une communication principalement descendante, ce qui laisse un peu sceptique sur la pertinence de cette communication.

Pourquoi ne sollicite-t-on pas plus souvent les personnels concernés ? Car ce sont ceux qui sont sur le terrain qui peuvent proposer les solutions les plus pertinentes.

Cette réorganisation laisse une large place à la formation. C’est une très bonne chose, mais doit-on attendre les problèmes pour former les équipes ? Nombre de salariés au sein de l’entreprise peinent à bénéficier de formations.

Ce projet sera à nouveau à l’étude lors du prochain CSE ou du suivant, les élus devront alors rendre un avis.

  • Festival de Cannes : ça passe ou ça casse !

Enfin les élus ont été consultés sur les dérogations horaires pour le Festival de Cannes 2022.

Ils ont regretté l’absence de la cheffe du service culture, difficile de se prononcer sur des demandes de dérogations lorsque l’on ne sait pas précisément ce qui les justifie.

Ils ont également regretté que le planning horaire présenté, le soit sur la base de 60H/ semaine, soit le maximum légal, ce qui ne laisse aucune marge de manœuvre pour faire face aux aleas. Que se passera-t-il en cas d’imprévu ? Jusqu’où iront les équipes pour assurer le rendu antenne ?

Les élus souhaitent une meilleure anticipation et une marge pour prendre en compte l’impondérable. Ils ont donc préféré s’abstenir plutôt que de voter pour le planning proposé.

Voici les principaux points abordés au cours de ce 1er CSE de cette nouvelle mandature, un CSE allégé, car très proche du CSE constitutif.

Paris, le 4 mai 2022

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