A votre santé !
C’est ce que les salariés de France Télévisions aimeraient bien entendre de leur direction et de leurs managers !
Surtout au Siège où le taux d’absentéisme a atteint les 5,9 % en 2021 !
Les raisons ?
Le climat social, la surcharge de travail, les tensions…
A l’information c’est le forfait jour qui explose !
Au CDE, ce sont les vacations qui se multiplient !
Au service éclairage des plateaux du Siège c’est le management qui pose problème.
Et un peu partout le non remplacement des absents et des départs, impose à ceux qui restent un surcroît de travail qui met en péril leur propre capacité de résistance.
Mais ce n’est pas tout !
Alors que le taux d’absentéisme est considéré comme un indicateur du climat social, ou des dysfonctionnements d’une entreprise, la direction poursuit à marche forcée ses réformes et impose aux salariés comme aux élus, une précipitation inexplicable et inexpliquée.
Le 5 juillet dernier, elle annonçait la suppression des éditions nationales de France 3 sans rien dire de l’avenir des salariés concernés, une annonce faite juste avant les vacances d’été !
Sur ce sujet urgent en juillet, on ne sait rien depuis.
Et soudainement la semaine dernière, la direction a souhaité organiser un CSE Central extraordinaire sur ce même projet TEMPO comme si, à l’approche des fêtes et des vacances de Noël, le sujet redevenait urgent …
Urgent, nous ne savons pas… Mais stressant c’est certain !
Pour les salariés qui travaillent sur les éditions nationales de France 3 comme pour les élus, à qui elle n’hésite pas à demander d’annuler leurs engagements pour répondre à ses sollicitations.
Devant leurs protestations, elle a fini par renoncer et a décidé que le projet hier urgent pouvait bien attendre la rentrée.
Si les organisations syndicales ont été soulagés par cette décision, elles contestent la méthode de gestion par le stress adoptée par la Direction.
Santé toujours, mais cette fois-ci pour parler d’un virus qui n’en finit pas de reprendre des forces … Il semble bien que la 9ème vague soit enclenchée, vu le nombre de salariés en arrêt pour ce motif…
Et pourtant aucune communication sur le sujet, aucune recommandation sur les gestes barrière et aucune consigne pour le retour au travail n’ont été données.
Certes, des autotests et des masques sont à disposition, mais qu’en est-il du suivi des salariés ?
Ajoutons à cela, le froid de voleur que nous connaissons dans les couloirs et les bureaux du Siège depuis quelques jours !
On est bien en dessous des 19° préconisés par le gouvernement.
Si la direction entend nous préparer ainsi à des coupures énergétiques cet hiver, qu’elle nous le dise, et qu’elle nous fournisse des plaids !
Cela fait partie de ses devoirs que de prendre toutes les mesures pour protéger la santé de ses salariés !
Paris, le 23 novembre 2022
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