Compte-rendu du CSE 14 et 15 septembre 2022

Difficile de ne pas faire référence en ce début de ce CSE, à la journée de grève du 12 septembre dernier.

Considérée comme sans impact par la Direction, elle a pourtant mobilisé dans un contexte social difficile, attestant ainsi des inquiétudes que suscite le projet chez l’ensemble des personnels qu’ils soient ou non directement concernés.

•       Éclairagistes plateau du Siège : Il est urgent d’agir !

Point ajouté en dernière minute à l’ordre du jour du CSE de septembre, la situation des éclairagistes des plateaux, sur laquelle les élus ont été alertés.

Ils ont demandé à ce qu’elle soit analysée en CSE Siège pour que des solutions rapides soient mises en place.

Au vu de l’étude des plannings surchargés (48 H/semaine plusieurs semaines de suite), du nombre d’arrêts maladie, de l’impossibilité de poser des congés des récupérations, de l’état de fatigue physique et psychologie des salariés, il y avait urgence !

Autre problème pointé du doigt dans ce service, un management considéré comme violent.

La médecine du travail invitée à s’exprimer sur le sujet, a confirmé les difficultés.

Après d’âpres discussions, les élus ont pris acte des engagements de la Direction

  • De missionner dans le service, dès cette semaine prochaine, 2 éclairagistes du Siège formés et volontaires, sur le métier de chef d’équipe éclairagiste.
  • De réguler les plannings et de limiter les heures supplémentaires.
  • D’ouvrir à la consultation et de publier d’ici fin septembre, 2 postes supplémentaires de chefs éclairagistes.

A charge pour les élus de rester vigilant sur le problème de management : Ils ont donc demandé à la Direction de partager, à l’occasion du CSE d’octobre, les conclusions du psychologue mandaté sur ce service ainsi que le plan d’action visant à faire cesser un management toxique.

•       Bilan social : Toujours plus avec de moins en moins d’effectifs !

Autre point clé de ce CSE, la présentation du bilan social. Un bilan social qui reste assez flou sur les chiffres de la RCC et les services impactés par cette RCC.

Les élus ont donc demandé qu’au mois d’octobre des précisions leur soient données sur le sujet, ils veulent connaître :

  • Le nombre de départs,
  • Le nombre de recrutements,
  • La répartition par famille de métier,
  • Le nombre de postes gelés ou supprimés.

Car les inquiétudes sont nombreuses et largement ravivées par le projet TEMPO.

Pointés du doigt également, la situation des stagiaires et des alternants.

Les élus constatent que les alternants et les stagiaires, sont non seulement en augmentation mais qu’ils réalisent des missions dévolues aux CDI.

Il est donc tentant de faire un lien entre la baisse des effectifs et l’augmentation du nombre de stagiaires et d’alternants.

Les élus rappellent que la direction doit se mettre en conformité avec la loi et mieux traiter les stagiaires et les alternants qui constitue un vivier de candidats formés, dont l’entreprise ne doit pas se priver.

Ils demandent qu’un livret d’accueil dédiés aux alternants, aux stagiaires et à leurs encadrants soit rédigé et diffusé rapidement.

Les élus souhaitent qu’un point soit consacré aux conditions d’accueil, d’encadrement et de suivi des stagiaires et des alternants dans l’entreprise los d’un prochain CSE.

•       Réforme de l’administration de la paie : A suivre de près !

La Direction le reconnaît, les gestionnaires administratifs et paie font face à une charge de travail excessive.

Mais plutôt que de recruter, elle préfère réorganiser.

Aujourd’hui le travail administratif de la paie est réparti entre les gestionnaires d’activité qui saisissent, contrôlent et valident le temps de travail des salariés permanents et non-permanents et les gestionnaires paie dont la mission est de gérer les dossiers du personnel permanents et non permanents (état civil, coordonnées bancaires, établissement du bulletin de paie…).

Avec ce projet, il n’y aura plus de distinction entre les 2 fonctions, les salariés du service réaliseront l’ensemble de ces opérations et suivront donc les dossiers de la création du contrat, au solde de tout compte.

Si cela semble cohérent, les questions sans réponses sont nombreuses.

Elles portent d’une part sur la charge de travail, la formation, et la rémunération des personnels concernés par cette réforme.

5 jours de formation sont prévus, c’est court !

A la question de savoir si les salariés, qui aujourd’hui ne saisissent pas dans « Monkiosque » » leurs heures et les spécificités de leur activité, la direction dit non et précise que si jamais cela devait évoluer, cela ferait l’objet d’une info-consultation.

Les élus comptent bien suivre la mise en place de ce projet et demandent des points d’étape réguliers afin de mesurer les impacts du projet sur la charge de travail et la montée en compétence des salariés concernés par cette évolution.

•       FTV ou le déménagement permanent

En attendant la mise en œuvre du projet Campus 2025, ce sont près de 700 salariés qui vont déménager d’un étage à un autre ou d’un établissement à un autre, des déménagements transitoires, une situation inconfortable dont on ne connaît pas la durée car la direction refuse de communiquer sur le projet final Campus 2025 qui a pour objectif de réunir autour du Siège les filiales parisiennes du Groupe.

Pourtant les questions sont nombreuses.

FTV passe d’une logique de propriétaire puisqu’elle vend ses biens (Malakoff par exemple) à une logique de locataire.

Particulièrement inquiets les salariés du site de Malakoff se demandent quelle sera leur identité dans le nouveau projet ?

Campus 2025, c’est aussi 3 000 m2 de surface en moins, quel sera l’impact sur les effectifs ?

La direction dit qu’il n’y en aura pas mais les inquiétudes sont réelles et nombreuses.

Les élus insistent pour que le projet Campus et ses conséquences soient débattus en CSE Siège.

Des sujets variés sur lesquels vos élus sont en alerte pour vous informer et faire respecter vos droits

•       Vie du CSE

Les élus ont voté une annexe au règlement intérieur du CSE permettant au CSE de faire des dons à des associations reconnues d’utilité publique, une manière contribuer à la lutte contre l’exclusion et à des actions de réinsertion sociale.

Des sujets variés sur lesquels vos élus sont en alerte pour vous informer et faire respecter vos droits.

Paris, le 21 septembre 2022

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